Il étudie à l’École des Beaux-Arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1962-63, dans l’atelier de Raymond Legueult.
Dans les années 1960, Viallat invente une forme (une sorte de haricot) qu’il va reproduire à l’infini, modifiant les couleurs, les fonds, les orientations et, surtout, les surfaces. Il reproduit le motif sur de la toile de tente, sur des objets du quotidien : parasols, vêtements, rideaux, stores, etc.
Il peint, dit-il "en superposition, éclatement, capillarité, solarisation".
Il a représenté la France à la biennale de Venise, en 1988. Sa dernière exposition "Raboutages" a eu lieu à la galerie Daniel Templon en janvier 2009.
On utilise un gabarit découpé dans du carton suffisamment rigide. On insiste pour que les rectangles soient bien orthogonaux, et on essaie de faire passer certaines consignes :
Si on regarde les différents travaux des élèves, on s’aperçoit que leur intérêt plastique, "artistique", naît de la rigueur (cf. consignes ci-dessus)
L’art ne nait pas du n’importe quoi. C’est une réponse à tous les sophistes qui disent : "L’art contemporain, c’est n’importe quoi, tout le monde peut le faire, c’est un jeu d’enfant" Non. On le voit ici. Une proposition apparemment simple peut se révéler très complexe. Il faut donc non seulement respecter les consignes déjà évoquées, mais aussi réfléchir sur l’harmonie, la composition, la suggestion (formes tronquées), etc.
C’est pourquoi on ne récolte que peu de productions d’élèves chaque année.
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Dernière mise à jour : jeudi 23 novembre 2017