En arts plastiques, le collage est un genre qui a rencontré un certain succès. Sans vouloir -ne serait-ce qu’effleurer- l’excellence des œuvres ultimes de Matisse, on a proposé aux élèves, sur plusieurs séances, de se confronter aux exigences de la couleur et de la composition.
Bien sur Jacques Villéglé et ses décollages
On utilise une feuille A3, de la colle à papier peint, des pinceaux pour l’appliquer, des papiers de journaux de magazines, des papiers cadeaux, etc.
le papier déchiré
Lorsque le maître parle de collages, les élèves sortent immédiatement les ciseaux. "Non", dit le premier, "les papiers, vous allez les découper avec les mains". L’intérêt est d’utiliser ce nouvel outil, mais aussi d’exploiter les franges blanches des bords.
les titres découpés
Dans une autre séance, on peut utiliser une consigne totalement opposée. Il s’agit de découper des titres de journaux. Ce travail doit être relativement soigné ; on utilise alors une paire de ciseaux.
Dans une troisième séquence, on encouragera à mélanger les deux techniques pour l’œuvre définitive.
L’auteur de ces lignes apprécie d’utiliser le vernis gouache pour parachever le travail des élèves ; cela permet de pallier certaines approximations de collage, et de donner de la lumière aux couleurs. Pourquoi s’en priver ? D’autant que les élèves s’acquittent fort bien eux-mêmes de cette tache.
2004-2024 © ARAGON - PREVERT : LE HOULME - Tous droits réservés
copyright spip SPIP 1.9.2b [9381] copyright eva version eva
Dernière mise à jour : jeudi 23 novembre 2017