Le mari maladroit (texte 2)
Le mari maladroit (texte 2)
Quand il revint chez lui, il donna à sa femme les cinq pièces d'argent et lui raconta ce qui était arrivé.Peu de temps après, sa femme l'envoya au marché pour qu'il achète deux douzaines d'aiguilles. Quand il rentra, sa femme lui demanda de les lui donner.
- « Eh bien, tu sais..., dit-il, les aiguilles, je ne les ai plus... Chemin faisant j'ai aperçu un de mes amis qui dressait une meule de paille. J'ai voulu l'aider. Mais comment ? Avec dans ma main les aiguilles, aurais-je pu l'aider ? Je les ai jetées dans la paille et, plus tard, je n'ai pas pu les retrouver.»
- « Maladroit ! Est-ce que tu es fou ? Des aiguilles, on ne les tient pas dans la main, on les met dans sa poche. »
- « Oui, tu as raison. La prochaine fois, je ferai attention. »
Peu de temps après, sa femme l'envoya chez le forgeron pour acheter des crochets. Il les mit dans la poche de sa jaquette qui fut complétement déchirée.Sa femme se mit en colère :
- « Maladroit ! Tu es fou ! Comment ne t'es- tu pas rendu compte que tu déchirerais ta jaquette en mettant des crochets dans ta poche ? »
- « Mais alors, comment aurais-je dû faire ? »
- « Tu aurais aurais dû les mettre dans un sac que tu aurais porté sur ton épaule. »
- « Oui, tu as raison. La prochaine fois je ferais attention. »
Peu de temps après, sa femme l'envoya acheter un petit cochon. Il en fit l'acquisition, puis il le fourra dans un sac qu'il jeta sur son épaule. Quand il rentra chez lui, le petit cochon était mort, étouffé. Sa femme s'écria :
- « Maladroit ! Qu'as-tu fait ? Tu as étouffé le petit cochon. Tu aurais dû l'attacher avec une corde, et le faire courir derrière toi. »
- « Tu as raison, dit son mari. La prochaine fois, je ferais attention. »
