ARAGON - PREVERT : LE HOULME

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publie 6 avril 2009

Sa majesté de clones | L’attaque des Arachnos

Il se passe quelque chose de grave sur la station-école Mentor.

Retour Sommaire Ce fut à cet instant qu’il entendit la sirène d’alarme. Les consignes étaient formelles : il devait retourner sur ses pas et gagner au plus vite le dortoir des petits. Il jeta à nouveau un coup d’œil vers l’extérieur. La mystérieuse étoile avait encore grossi. Cette fois, plus de doute possible : c’était un vaisseau étranger qui s’approchait de la station et non la navette régulière d’Afgor, attendue pour le lendemain. Dans le hurlement strident de la sirène, il se mit à courir, l’estomac noué par une panique grandissante. Ce n’était tout de même pas un croiseur de guerre arachnos ! Mentor ne représentait pas un objectif militaire, et l’ennemi n’avait pas pour habitude de gaspiller ses munitions sur des satellites civils.

Une explosion sourde fit vibrer le sol sous ses pieds. Une lueur aveuglante ternit pour quelques secondes l’éclat du soleil. Des débris métalliques se mirent à tourbillonner dans l’espace, certains heurtant la coque avec violence. Aucun doute, c’était une attaque ! A l’école, on leur parlait à longueur de journée de la guerre qui opposait les Terriens aux premiers extraterrestres évolués qu’ils avaient rencontré dans leur expansion, ces horribles araignées intelligentes qu’on appelait les Arachnos. Mais les champs de batailles étaient loin d’Afgor, comment imaginer qu’une modeste station-école puisse être soudain au coeur du conflit ?

La nef étrangère était maintenant parfaitement visible. C’était un gigantesque cuirassé de combat vomissant de ses soutes une nuée de torpilles et de chasseurs pilotés. Les défenses de Mentor n’étaient pas à la mesure d’un tel adversaire.

La peur donna des ailes à Souris. Il se rua dans le couloir et rejoignit la chambrée en quelques secondes. Le dortoir offrait le spectacle d’une belle pagaille. Tous les voyants étaient au rouge. Il y avait une fuite d’air ! [...]

  • L’air fout le camp, on va mourir ! bredouilla Pelote en s’accrochant au bras de Souris. Il se dégagea d’une bourrade agacée.
  • Il ne faut pas rester ici. Les portes vont se fermer, avec la baisse de pression, et on sera faits comme des rats, décréta-t-il.

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