Vendredi 30 mars
Hier matin, nous nous sommes rendus à la Corderie Valois, une ancienne filature devenue un musée, pour voir un spectacle de danse appelé « son COrps DE RIvièrE ».
D’abord, on est rentrés au rez-de-chaussée.
C’était sombre. Une danseuse en longue robe blanche était suspendue à une corde.
.
Elle enchaînait des mouvements rotatifs, qui représentaient des engrenages. Il y avait aussi trois autres danseuses.
La chorégraphe, ainsi, voulait évoquer la mémoire des femmes qui travaillaient à la Corderie. D’ailleurs, le compositeur de la musique a aussi incorporé leurs voix à sa bande originale.
Puis nous sommes montés au premier étage. Pour la seconde séquence, la chorégraphe, Magalie Brument-Charlie, est partie de cette idée : les ouvrières parlaient de la corderie comme de leur maison.
.
Alors, les danseuses ont reproduit autour et sur les machines divers gestes de la vie quotidienne : se laver les dents, prendre son petit déjeuner, se coiffer. Et le compositeur a incorporé dans sa bande son le bruit, aujourd’hui exotique, d’un moulin à café.
.
Après avoir discuté avec la chorégraphe, nous avons vu la troisième séquence : les danseuses évoluaient autour des tresseuses.
Ces machines faisaient un bruit assourdissant. Les conditions de travail étaient donc très difficiles : les ouvrières devaient supporter le bruit, le froid, les projections de graisse. Le compositeur les a rendues en écrivant une musique quelquefois agressive.
Article écrit collectivement par les CM1-nord.
2004-2025 © ARAGON - PREVERT : LE HOULME - Tous droits réservés
copyright spip
SPIP 1.9.2b [9381]
copyright eva
version eva
Dernière mise à jour : jeudi 23 novembre 2017